Chers amis, bonjour. La semaine dernière a marqué mon premier direct, et aujourd’hui, nous continuons cette nouvelle tradition. J’espère que vous êtes prêts avec vos questions pour moi. Aujourd’hui, je suis impatiente de partager mon histoire belge avec vous.
En 2006, à l’âge de 22 ans, je suis arrivée en Belgique pour vivre avec mon ancien partenaire. Il était entrepreneur avec des magasins de vêtements à Anvers, Charleroi et Bruxelles. Choquant, malgré son travail acharné et sa contribution à l’économie, nous nous sommes retrouvés à vivre dans des conditions pires que celles des chômeurs ou des personnes dépendantes de la sécurité sociale, certains vivant presque dans des villas. Il a expliqué que les taxes élevées pour les entrepreneurs rendaient la possession d’une entreprise moins avantageuse, mais il préférait l’indépendance de l’entrepreneuriat à la dépendance envers la sécurité sociale. Tout aussi choquant était la réalisation que les individus sous sécurité sociale à long terme, sans emploi ni effort de recherche d’emploi, vivaient dans de meilleures conditions que nous. Cette disparité semblait fondamentalement injuste, mettant en évidence les failles d’un système où ceux qui contribuaient par le travail et les taxes se retrouvaient pires que ceux ne contribuant pas à la société.
De retour en Belgique en 2011 après mes études en Allemagne, enceinte et avec une date limite imminente pour ma dissertation pour la bourse de la Fondation Konrad Adenauer, j’ai fait face à une pression immense. Avec une fille nouveau-née et une dissertation due en décembre 2011, je craignais le chômage face à des contraintes financières. Malgré mes compétences linguistiques en français, anglais et allemand, naviguer sur le marché du travail belge était intimidant, surtout sans maîtrise du néerlandais.
À la recherche d’opportunités, j’ai trouvé un rôle chez Volvo Action Service, offrant de l’assistance aux conducteurs à travers l’Europe. Ce rôle a fourni un environnement international dynamique, bien qu’il s’agisse d’une position temporaire avec des contrats hebdomadaires. Plus tard, j’ai transitionné vers une position de relations clientèle avec des contrats mensuels, expérimentant l’instabilité de travailler pendant des années sans contrat permanent en Belgique – une pratique que j’ai trouvée profondément injuste.
La Belgique, une démocratie avec des cadres légaux belges et européens solides, offre des voies pour le changement. Je partagerai plus sur mes expériences belges, y compris la fondation de mon entreprise en 2018, dans les prochains directs.
Une question que j’ai reçue touche à mon identité : en tant que personne d’origine ukrainienne travaillant sur des projets concernant l’Ukraine, qu’est-ce qui me rend belge ? Ce n’est pas juste la citoyenneté. Mon histoire est profondément liée à la Belgique – ma vie ici depuis 2011, l’éducation de mes enfants dans des écoles flamandes et mon engagement dans la communauté locale à Zellik et Asse reflètent mon intégration et ma contribution à la société belge.
Choisir de représenter un parti VOOR U au Parlement européen découle de valeurs partagées – idéaux libéraux, vision pour une meilleure Europe et Flandre, droits de l’homme et amélioration des conditions de migration s’alignent avec mes croyances et les valeurs européennes. Voici les 12 principes qui guident ma candidature.
J’ai hâte de répondre à plus de vos questions lors de notre prochaine session. Si vous avez des questions, veuillez les noter, et je ferai de mon mieux pour répondre.