Comme promis dans ma discussion précédente, je suis ici pour partager les insights de mon propre parcours entrepreneurial. En 2018, j’ai franchi le pas et créé ma première entreprise de conseil. Ce fut un moment significatif, surtout lorsque Asters, le plus grand cabinet d’avocats en Ukraine, m’a offert l’opportunité de les représenter en Belgique. Cette expérience a posé les fondations de mon entreprise et m’a donné une compréhension directe des défis et opportunités dans le monde des affaires.
En me lançant dans cette aventure, j’étais pleinement conscient des implications financières, surtout en Belgique, où les obligations fiscales pour les entreprises sont substantielles dès le départ. Ce fardeau financier représente un risque significatif, car il pourrait potentiellement mener à la faillite avant même de sécuriser le premier client s’il n’y a pas de flux de revenus immédiat. Cette expérience a mis en évidence une barrière critique à l’entrepreneuriat – le fardeau fiscal initial qui peut étouffer les nouvelles initiatives d’affaires avant même qu’elles aient une chance de s’épanouir.
De mon point de vue, l’une des manières les plus efficaces de combattre le chômage et de favoriser l’esprit entrepreneurial est par la mise en œuvre d’une amnistie fiscale pour les nouvelles entreprises. Cette approche pourrait fournir un espace de respiration tant nécessaire pour les jeunes entrepreneurs, leur permettant d’établir leurs entreprises sans la pression immédiate des paiements fiscaux. En réduisant la peur de démarrer une entreprise et en encourageant davantage d’individus à poursuivre l’entrepreneuriat de manière légitime, nous pouvons non seulement stimuler l’économie mais aussi améliorer la réputation de notre État.
De plus, il est important de s’attaquer à la disparité entre les petits propriétaires d’entreprises et leurs employés concernant la protection sociale. Actuellement, les employés bénéficient d’une plus grande sécurité sociale, ce qui leur permet paradoxalement d’offrir des services médiocres sans craindre le licenciement. Cette dynamique est préjudiciable aux petites entreprises, car un service médiocre conduit à la perte de clients et, finalement, à la faillite. Cette situation souligne une inégalité fondamentale dans notre système économique qui pénalise injustement ceux qui entraînent le progrès sociétal par l’entrepreneuriat.
Pour combattre efficacement le chômage, il est crucial de plaider pour des conditions fiscales plus favorables pour les petites entreprises. Cela soutient non seulement la croissance de l’économie mais favorise également un environnement plus équitable tant pour les entrepreneurs que pour les employés. Il est grand temps que nous reconnaissions la valeur du travail acharné et de la contribution à la société, en s’assurant que les bénéfices du travail ne soient pas revendiqués de manière disproportionnée par l’État.
L’un des objectifs clés du parti Voor U est d’alléger le fardeau fiscal sur les entreprises et les individus en rationalisant les fonctions de l’État. De telles réformes sont cruciales pour créer un environnement plus favorable à l’entrepreneuriat et à l’emploi.
Je vous invite à partager vos réflexions et perspectives sur ces propositions. Participer à ce dialogue est essentiel pour façonner des politiques qui reflètent les besoins et les aspirations de notre communauté.